Maroc-Espagne: Une grosse erreur de protocole – Pedro Sanchez, drapeau espagnol, Mohammed VI, photo
Une autre «erreur» de protocole ? Le détail, hormis le drapeau à l’envers, pour lequel le Maroc est pointé du doigt
Les réseaux accusent le pays alaouite d’avoir placé un détail offensant pour notre histoire dans la récente visite de Sánchez à Rabat.
Le voyage de Sánchez au Maroc donne beaucoup de choses à dire. Malheureusement, la plupart des commentaires générés après ce moment crucial sont dus à des «erreurs» dans le protocole. La position du drapeau espagnol pendant le dîner entre Mohamed VI, Sánchez et le reste des autorités est peut-être le détail qui a attiré le plus d’attention, puisque le drapeau qui représente tous les Espagnols est à l’envers. Depuis Moncloa, on signale une «erreur» de protocole et on ne lui accorde pas plus d’importance, mais est-ce la seule ?
Une curieuse sculpture entre Sánchez et le Premier ministre marocain
L’histoire joue un rôle fondamental dans ces types de sommets entre pays. Il est courant que l’on fasse référence aux moments que les deux pays ont partagés, bien qu’entre l’Espagne et le Maroc, selon les critiques qui ont été formulées depuis les réseaux et même depuis certains fonctionnaires, on se réfère à des moments de l’histoire quelque peu controversés.
Sur l’image rendue publique de la rencontre entre Pedro Sánchez et Aziz Akhannouch, Premier ministre du Maroc, on peut voir les deux hommes poser et débattre avec une curieuse sculpture entre eux. Selon les réseaux sociaux et même, comme le souligne le député de Madrid, Jaime de Berenguer, il s’agit d’une petite sculpture de Táriq ibn Ziyad, le chef de guerre berbère qui a lancé l’invasion musulmane de la péninsule ibérique aux mains des Wisigoths.
Tariq a débarqué à ce qui sera plus tard connu sous le nom de Jabal Tarik, c’est-à-dire «la montagne de Tariq», et qui sera plus tard connu sous le nom de Gibraltar. Il s’agirait donc d’une figure historique liée à une période de domination musulmane de la région, ayant été choisie pour orner une image avec le premier ministre espagnol à un moment où les concessions territoriales de Moncloa ont été critiquées. Un détail qui a suscité l’émoi sur les réseaux sociaux.
Malgré cela, la supposée sculpture du chef de guerre berbère a déjà présidé à la précédente rencontre de Sánchez avec le premier ministre marocain de l’époque, Saadedín Al Othmani, en novembre 2018, à laquelle assistait le ministre Marlaska.
COPE, 08/04/2022
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