Extrême droite en France : Un échec cuisant

Au côté du Rassemblement National, l’autre grand perdant de ces élections et le milliardaire Vincent Bolloré et son empire médiatique, qui malgré tout le forcing et les milliards d’euros dépensés, a vu son rêve s’arrêter brusquement face à une gauche enfin unie et bien décidée à faire barrage à ces idéologies nauséabondes et xénophobes.

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Jordan Bardella n’entrera pas à l’Hôtel de Matignon. Il ne sera pas Premier ministre et n’aura pas à installer ses ministres ni son gouvernement dont il fanfaronnait la constitution après les résultats du premier tour des législatives françaises.

Son parti, le Rassemblement National, qui caracolait en tête après le premier tour, s’est totalement effondré au deuxième. Il n’aura ni majorité absolue, ni majorité relative. Il ne sera pas premier et pire encore, il ne sera même pas deuxième, mais bon troisième. Autrement dit, il restera un parti qui ne peut prétendre, à ce stade, à gouverner la France.

Fini donc le roulement des mécaniques. Marine le Pen et son nouveau joujou Bardella devront se contenter de leur statut de toujours, à savoir un parti d’opposition qui excelle dans le populisme, le racisme, la critique et les solutions faciles qui ne peuvent jamais être financées dans un pays déjà très proche de la banqueroute et surveillé de près par les institutions financières internationales.

L’ amateurisme de ce parti extrémiste, qui n’ a comme programme que la haine de l’autre, le racisme et la xénophobie a éclaté au grand dans l’entre deux tours, où on a découvert le profil très discutable et même passible de poursuites judiciaires de beaucoup de ses candidats, en plus du vide sidéral que représentait le président même du Rassemblement Nationale, à savoir Jordan Bardella, qui s’est révélé être une coquille vide, avec un cursus scolaire médiocre, sans aucun diplôme et qui n’a exercé aucune responsabilité de quelque nature qu’elle soit dans sa vie.

Un homme sans envergure qui prétendait pourtant, toute honte bue, présider aux destinées d’un pays déjà en plein déclin. Le racisme ne peut être un programme et celà beaucoup d’électeurs français l’ont bien compris et ont préféré se tourner vers la gauche qui, elle, représentait l’espoir et le vivre ensemble. Une gauche, qui surtout, avait un projet solide dont le financement était chiffré et clair.

Au côté du Rassemblement National, l’autre grand perdant de ces élections et le milliardaire Vincent Bolloré et son empire médiatique, qui malgré tout le forcing et les milliards d’euros dépensés, a vu son rêve s’arrêter brusquement face à une gauche enfin unie et bien décidée à faire barrage à ces idéologies nauséabondes et xénophobes.

Bolloré aura finalement perdu malgré tous les coups bas, toutes les désinformations et tous les mensonges distillés par ses multiples rédactions, que ce soit sur CNEWS, Europe1, le JDD et d’autres encore représentés par les Cyril Hanouna, Pascal Praud, Laurence Ferrari ou Geoffrey Lejeune. Des propagandistes qui ont prouvé in fine leurs limites et qui doivent aujourd’hui rendre des comptes à leur patron qui leur a bien fait graisser la patte en faisant d’eux de petits millionnaires, roulant dans des bolides, habitant des châteaux en plein Paris (n’ est-ce pas madame Ferrari?) ou possédant de somptueux yachts ( n’ est-ce pas monsieur Hanouna?). De petits millionnaires totalement dévoués au service de l’extrême droite et de son racisme nauséabond. Mais finalement pour rien, sinon un échec cuisant.
Par Abdelmadjid Blidi

Source : Ouest Tribune

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